LE CHEVAL D'ORGUEIL

Scénario de Bertrand Galic.
Dessin & mise en couleurs de Marc Lizano.
d'après l'oeuvre de Pierre-Jakez Hélias.
Collection Noctambule - Éditions Soleil.
Format : 201x283 mm. (136 pages).
Première édition : Décembre 2015.
L'adaptation en bande dessinée du Cheval d'Orgueil est disponible. depuis le 16 décembre 2015.
Vous trouverez ci-dessous des éléments du projet, les croquis et dessins du livre…
Dessin & mise en couleurs de Marc Lizano.
d'après l'oeuvre de Pierre-Jakez Hélias.
Collection Noctambule - Éditions Soleil.
Format : 201x283 mm. (136 pages).
Première édition : Décembre 2015.
- ISBN-10: 230204794X
- ISBN-13: 978-2302047945
L'adaptation en bande dessinée du Cheval d'Orgueil est disponible. depuis le 16 décembre 2015.
Vous trouverez ci-dessous des éléments du projet, les croquis et dessins du livre…
avant-propos
”Á la limite, ça me serait égal que disparaissent le folklore, les coiffes et les gavottes, pourvu que demeure le comportement des hommes.” P-J. H.
Récit autobiographique autant qu’ethnologique, Le Cheval d’Orgueil est un livre inclassable.
Sa structure globalement chrono-thématique et l’absence réelle d’intrigue interdisent a priori l’appellation de roman. L’histoire contée n’en est pas moins passionnante et contentera aussi bien les adeptes de Louis Pergaud (La Guerre des Boutons) que ceux d’Anatole Le Braz (La Légende de la Mort).
Le petit Pierre est né dans une famille de paysans pauvres vivant à Pouldreuzic, en Pays Bigouden, six mois avant le déclenchement de la Grande Guerre. Celle-ci le prive de la présence de son père, parti au front, mais aussi souvent de celle de sa mère, partie au lavoir ou au champ.
Le rôle du grand-père maternel est dès lors primordial : Alain Le Goff, à la fois philosophe et poète, naturaliste et conteur, assure en effet l’essentiel de l’éducation du garçon. L’autre aïeul, Alain Hélias dit Jean des Merveilles, sabotier de son état et magnifique diseur d’histoires, complète la formation.
Le Cheval d’Orgueil est avant tout un livre sur la transmission.
Plus tard, le catéchisme et surtout l’école communale prennent le relais, non sans de sérieux heurts. Le blanc et le rouge s’affrontent, comme le curé et l’instituteur, Dieu et la République, le breton et la langue française... C’est le temps des luttes et des apprentissages. Pierre traverse les épreuves en compagnie des enfants de son âge, la tête haute et le coeur vaillant. Il n’oublie pas non plus de faire les quatre cents coups, de pratiquer L’école du renard et de passer les différents rituels initiatiques. Ceux qui permettent à la fois de s’ancrer dans la communauté et de devenir un homme, en son pays celtique.
L’arrivée à Quimper constitue sans nul doute un tournant dans l’existence du jeune Hélias. Séparé des siens, confronté aux dures exigences du lycée, attaqué régulièrement sur le sujet de ses origines paysannes, il relève tant bien que mal tous les défis. Du haut de ses douze ans, Pierre se forge une réelle personnalité. Au bout du compte, l’école de la République lui permettra même de s’extraire de sa condition initiale. L’enfant des champs, de la tradition rurale et du pain noir, va s’ouvrir au monde et devenir un lettré.
Ce n’est pas pour autant qu’il reniera ce qu’il n’a jamais cessé d’aimer : sa terre natale et les êtres qui la peuplent, en toute simplicité.
Récit autobiographique autant qu’ethnologique, Le Cheval d’Orgueil est un livre inclassable.
Sa structure globalement chrono-thématique et l’absence réelle d’intrigue interdisent a priori l’appellation de roman. L’histoire contée n’en est pas moins passionnante et contentera aussi bien les adeptes de Louis Pergaud (La Guerre des Boutons) que ceux d’Anatole Le Braz (La Légende de la Mort).
Le petit Pierre est né dans une famille de paysans pauvres vivant à Pouldreuzic, en Pays Bigouden, six mois avant le déclenchement de la Grande Guerre. Celle-ci le prive de la présence de son père, parti au front, mais aussi souvent de celle de sa mère, partie au lavoir ou au champ.
Le rôle du grand-père maternel est dès lors primordial : Alain Le Goff, à la fois philosophe et poète, naturaliste et conteur, assure en effet l’essentiel de l’éducation du garçon. L’autre aïeul, Alain Hélias dit Jean des Merveilles, sabotier de son état et magnifique diseur d’histoires, complète la formation.
Le Cheval d’Orgueil est avant tout un livre sur la transmission.
Plus tard, le catéchisme et surtout l’école communale prennent le relais, non sans de sérieux heurts. Le blanc et le rouge s’affrontent, comme le curé et l’instituteur, Dieu et la République, le breton et la langue française... C’est le temps des luttes et des apprentissages. Pierre traverse les épreuves en compagnie des enfants de son âge, la tête haute et le coeur vaillant. Il n’oublie pas non plus de faire les quatre cents coups, de pratiquer L’école du renard et de passer les différents rituels initiatiques. Ceux qui permettent à la fois de s’ancrer dans la communauté et de devenir un homme, en son pays celtique.
L’arrivée à Quimper constitue sans nul doute un tournant dans l’existence du jeune Hélias. Séparé des siens, confronté aux dures exigences du lycée, attaqué régulièrement sur le sujet de ses origines paysannes, il relève tant bien que mal tous les défis. Du haut de ses douze ans, Pierre se forge une réelle personnalité. Au bout du compte, l’école de la République lui permettra même de s’extraire de sa condition initiale. L’enfant des champs, de la tradition rurale et du pain noir, va s’ouvrir au monde et devenir un lettré.
Ce n’est pas pour autant qu’il reniera ce qu’il n’a jamais cessé d’aimer : sa terre natale et les êtres qui la peuplent, en toute simplicité.
NOTE D'INTENTION
Pierre-Jakez Hélias ne s’attendait probablement pas à rencontrer un tel succès populaire lorsque son Cheval d’Orgueil est paru en 1975, dans la collection Terre Humaine des Editions Plon.
Les chiffres sont pourtant formels : près de 2 millions d’exemplaires circulent à ce jour, dont 500 000 à l’étranger.
L’adaptation cinématographique réalisée par Claude Chabrol en 1980, dont on pensera ce qu’on veut, contribue à la renommée de l’auteur et de son oeuvre. Mais elle n’explique pas tout, loin de là...
L’essentiel du récit, très largement autobiographique, retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du Pays Bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30.
Le témoignage brille par son authenticité, sa force et sa poésie. Au-delà de l’histoire personnelle, que l’on prend un immense plaisir à suivre, se dessinent aussi les visages d’une famille, les personnages d’un village, les contours d’une région.
On y découvre le pays de Pierre-Jakez Hélias, celui d’une nation paysanne luttant pour sa survie. L’écrivain nous dépeint ni plus ni moins qu’une civilisation. Le Cheval d’Orgueil est un livre-monde !
Le regard de l’enfant, sur lequel repose l’essentiel du texte, est sensible. Il nous incite bien sûr à revisiter un passé, un patrimoine... mais il tend aussi vers d’autres choses, qui tiennent davantage du mystère, du rêve et de l’aventure. Nous sommes convaincus que les mots de Pierre-Jakez Hélias (dont l’écriture est très imagée) invitent au dessin, à la peinture.
A la bande dessinée.
Forts de la bénédiction de ses enfants et ayant-droits, Claudette et Yves, nous nous sommes attelés à la tâche et avons envisagé un diptyque de X x XX pages environ, dont la publication pourrait correspondre avec deux dates anniversaires.
• Le centenaire de la naissance de Pierre-Jakez Hélias sera fêté en 2014.
• Les 20 ans de sa disparition et les 40 ans de l’œuvre seront célébrés en 2015.
Nous ne sommes toutefois pas figés sur ce format : le découpage en «livres», eux-mêmes divisés en «séquences» d’une dizaine de planches, autorise bien d’autres possibilités.
En complément, nous envisageons la réalisation d’un dossier pédagogique, la mise en place d’une exposition et la création d’un site dédié. Nous avons d’ores et déjà commencé à nous entourer des meilleurs spécialistes (enseignants-chercheurs du CRBC, Musée Départemental Breton) afin d’être inattaquables sur l’aspect documentaire du projet.
Gwelloc’h deskin mabig bihañ
Eget dastum madoù dezhañ
Bertrand Galic & Marc Lizano
Les chiffres sont pourtant formels : près de 2 millions d’exemplaires circulent à ce jour, dont 500 000 à l’étranger.
L’adaptation cinématographique réalisée par Claude Chabrol en 1980, dont on pensera ce qu’on veut, contribue à la renommée de l’auteur et de son oeuvre. Mais elle n’explique pas tout, loin de là...
L’essentiel du récit, très largement autobiographique, retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du Pays Bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30.
Le témoignage brille par son authenticité, sa force et sa poésie. Au-delà de l’histoire personnelle, que l’on prend un immense plaisir à suivre, se dessinent aussi les visages d’une famille, les personnages d’un village, les contours d’une région.
On y découvre le pays de Pierre-Jakez Hélias, celui d’une nation paysanne luttant pour sa survie. L’écrivain nous dépeint ni plus ni moins qu’une civilisation. Le Cheval d’Orgueil est un livre-monde !
Le regard de l’enfant, sur lequel repose l’essentiel du texte, est sensible. Il nous incite bien sûr à revisiter un passé, un patrimoine... mais il tend aussi vers d’autres choses, qui tiennent davantage du mystère, du rêve et de l’aventure. Nous sommes convaincus que les mots de Pierre-Jakez Hélias (dont l’écriture est très imagée) invitent au dessin, à la peinture.
A la bande dessinée.
Forts de la bénédiction de ses enfants et ayant-droits, Claudette et Yves, nous nous sommes attelés à la tâche et avons envisagé un diptyque de X x XX pages environ, dont la publication pourrait correspondre avec deux dates anniversaires.
• Le centenaire de la naissance de Pierre-Jakez Hélias sera fêté en 2014.
• Les 20 ans de sa disparition et les 40 ans de l’œuvre seront célébrés en 2015.
Nous ne sommes toutefois pas figés sur ce format : le découpage en «livres», eux-mêmes divisés en «séquences» d’une dizaine de planches, autorise bien d’autres possibilités.
En complément, nous envisageons la réalisation d’un dossier pédagogique, la mise en place d’une exposition et la création d’un site dédié. Nous avons d’ores et déjà commencé à nous entourer des meilleurs spécialistes (enseignants-chercheurs du CRBC, Musée Départemental Breton) afin d’être inattaquables sur l’aspect documentaire du projet.
Gwelloc’h deskin mabig bihañ
Eget dastum madoù dezhañ
Bertrand Galic & Marc Lizano